Le calligramme en une ou plusieurs séances ou étapes permet de s’affranchir des difficultés d’écrire

-> appropriation du poème.

Les élèves peuvent écrire dans la forme de leur main leur poème car ils ont construit leur objet avec leurs mains

-> Police- mise en page : travailler la taille des lettres, des mots pour que ce que j’ai écrit prenne sa place dans l’espace

Demander aux élèves comment ils veulent écrire.

-> Les élèves peuvent écrire le mot de leur objet sur toute la surface de la feuille et faire le calligramme à partir des lettres.

-> Ecrire leur poème en laissant apparaître leur objet à l’intérieur ou à l’extérieur.

Si le contenu du calligramme n’est pas encore écrit, Dame des poèmes propose une séance d’intervention pour stimuler la créativité, faire écrire vos élèves, y compris en passant par des enregistrements sonores et… en lien avec la thématique (par exemple, dernièrement, celle du corps et de la posture)

Je suis déjà intervenue pour le public des lycées professionnels (Voilin à Puteaux, Nicolas la Salle à Issy les Moulineaux). On peut se limiter au haïku, (17 syllabes). Cela peut se prolonger en tanka 5 vers au lieu de 3 ou devenir en poème en prose. En général, je me présente avec quelques textes et différents calligrammes pour concrétiser une démarche que je mets assez vite en pratique.

Voir mon recueil « Peaufine » chez Unicité, qui regorge de calligrammes ou « Tessons bleus » avec des terts qui s’apparentent comme des gouttes d’eau au haïku. Je cite d’autres poètes  pris au jeu de la « tradition ».

Si vos élèves sont très loin de l’écrit, je peux leur donner un coup de pousse en passant par le micro et en les aidant à retranscrire ce qu’ils ont écrit dans leur forme choisie de calligramme.

Cela leur permet d’assumer et d’améliorer le texte.

Concernant plus précisément le calligramme, il s’agit aussi de leur capacité à prendre place, que je relie aussi à la mise en page, en les sensibilisant au rythme et à la dynamique intérieure du propos. 

Au bout d’une demi-journée, cela rencontre généralement un sens profond de leur perception.

L’enseignant a le choix de me seconder en aidant les élèves les plus en difficulté ou en faisant le même exercice pour se mettre en situation et devenir à même de relever le défi sans moi, voire de transmettre la démarche. Car il y a une contrainte évidemment, mais tout l’intérêt réside à trouver la liberté à partir de cette consigne, comme chacun peut s’en douter au moins en théorie.

Je gère assez bien mon temps mais il me semble que 2h ne sont pas de trop.