Poetic Quartet à partir de "Tessons bleus"

Le désir fredonne
un doux chant
en apesanteur
La parole s’enroule
sur elle-même —
et autour du soleil
Un galop se cache
dans ta voix,
violoncelle extravagant !
La mémoire me brûle
je suis seule.
Où donc est la cendre ?

POETIC QUARTET met en scène « Tessons Bleus », concert d’improvisation musicale où s’organise la rencontre variée d’un souffle inattendu.

La forme est modulable de trois à 20 minutes, en un ou plusieurs sets selon les circonstances. Elle nécessite de préférence un piano à queue et peut aussi se donner en extérieur.

Le poème naît de tous ces pans du monde impossibles à unir.

Une poésie vibrante comme la brèche dont elle surgit. La promesse joyeuse d’une parole charnelle, rythmique et politique.

Les regards s’emplissent d’ellipses et de sensations pour arrondir les angles à partir de quelques vers

« De la musique avant toute chose ! » (Verlaine).

Et le tour est joué : ce qui jurait de ne jamais passer désormais se met à chanter !

Fichu de quelques mots seulement, le rythme bref embrasse un geste d’écrire à la voix. Est-ce la forme de l’impair ? Quand d’autres sons et sensations s’invitent et se démultiplient, la magie tient d’une performance désormais collective, aussi structurée qu’improvisée.
Juste à partir de quelques vers, des ateliers associant courte poésie, musique et même images peuvent s’organiser dans la foulée. Initiation à l’improvisation par le Sound Painting/ Exposition de Haïgas …

Extrait de la préface

Encore faut-il ne pas se noyer dans la magie des mots, ni se laisser submerger par une valse qui — tandis que les glaciers se réchauffent — constelle une chaîne vivante dans cet espace bleuté, devenu sonore.

Sans me réclamer résolument du haïku, je lie ici la condensation du réel à une prépondérance des éléments naturels dans la forme du vers impair. La glace, le feu, la glaise font ainsi musique pour entrer dans l’ère imperceptible d’une sorte d’érosion.

Renonçant à faire le puzzle, j’ai déployé ma voix et résolu les contradictions de ce monde en érodant les angles qui, de tessons en cailloux libres, ont dissout la menace sanglante.

Croire qu’on peut tisser ce qui sépare les morceaux de mondes que personne ne songe à recoller.
… Comment mieux mesurer la fragilité muette d’où naissent ces tercets ?
dans l’incertitude de savoir si l’horreur prenait fin  — ou place.
… obligée de frayer un autre chemin à ma voix,
… les cailloux roucoulent au fond de la rivière.


Marika Lombardi hautbois

Romain Beauchef claviers



Armelle Chitrit texte et voix

Renaud Desbazeille clarinette


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Extraits sonores

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Juste à partir de quelques vers, des ateliers associant poésie, musique et images s’organiseront dans la foulée

Autour du spectacle

Ateliers

Initiation à l’improvisation par le Sound Painting/ Exposition de Haïgas / diaporama de kinépoemes …

- Ils ont accueillis le spectacle -

Le Centre culturel International de Cerisy La salle, Basse-Normandie, La bibliothèque Paris 13e, Théâtre Agend’arts, Le Carré 30, Le théâtre des Voraces, Lyon Librairies Les Yeux dans les arbres, À titre d’aile, Le centre d’études française de l’université Lyon 2, Les Journées du Patrimoine, Musée Gadagne, Lycée Saint-Exupéry, Diderot, Lyon, La Maison de la Poésie Rhône_Alpes, Grenoble, Le Relais, Pantin, La galerie YD Neuchâtel, Printemps des Poètes, La Petite Cour, SaintJean d’Angély, L’Hôpital Erasme, Antony, la résidence des Deux Moulins, Le Carré Rondelet, Montpellier,

Le spectacle a été en partie financé par la SPEDIDAM

YD Galerie - Neuchâtel

Réalisation du spectacle en co-production

Le carré rondelet

Réalisation du spectacle en co-production.